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ARTI’VIEW by ARCHES® Antoine Savolainen, un artiste qui fusionne tradition et digital

Antoine Savolainen est un artiste, illustrateur et designer audacieux profondément inspiré par la nature et les symboles qu’elle véhicule. Ses œuvres révèlent une esthétique singulière qui combine le dessin au fusain, le pastel, la peinture acrylique, et la création digitale. Il revendique un art populaire et émotionnel.

Antoine Savolainen a reçu des récompenses internationales prestigieuses telles que les American Design Awards, European Design Awards, Print Magazine, Deutsche Telekon Art Prize…

Antoine Savolainen

Quelles techniques utilisez-vous ?

Je mixe technique traditionnelle et digitale. Je fais d’abord tout le travail de dessin au fusain, et au pastel, ou à l’acrylique, puis je bascule sur tablette graphique. Je crée alors des matières et textures, puis je peins avec différents pinceaux à l’écran. Je fais ensuite des tirages sur papier aquarelle. Nous avons développé en partenariat avec ARCHES® un profil spécifique afin de conserver tout l’éclat, la saturation et la précision de mon travail. Les premiers essais n’étaient pas concluants, mais après plusieurs aller-retours avec ARCHES® et le studio de tirage Didier Jordan, nous avons réussi à définir un process qui permet de restituer mon travail sur le papier lors des tirages d’art.

Antoine Savolainen

En quelques mots, comment pouvez-vous qualifier votre art ?

Je revendique un Art populaire. Populaire ne veut pas dire bas de gamme ou « peintures du dimanche ». Je m’inscris pleinement dans la lignée d’un Art (des Arts) qui s’adresse au peuple, comme cela a été le cas jusqu’à la fin du XIXe siècle, voir du début du XXe siècle.

À partir de la première moitié du XXe siècle, l’Art a ensuite exploré des pistes diverses, pour le meilleur parfois, et pour le pire également. Je suis toujours extrêmement en colère contre l’urinoir de Duchamp, car il est pour moi ce qui a ouvert la boîte de Pandore. Que dire de la banane de Maurizio Cattelan, vendue 6,2 millions de dollars en 2024 à New York… C’est un milieu arrogant et élitiste qui se prend au sérieux alors qu’il n’est qu’une mauvaise farce qui fait beaucoup de mal à l’Art.

Il n’y a plus de savoir-faire, de belle façon, de maîtrise technique, de regard singulier mais avisé, chez certains artistes. Seule une démarche intellectuelle improbable prime, et pour moi ce type de démarche n’est de loin pas suffisante. Je sais que ma vision peut parfois être vue comme intégriste ou étriquée, mais je l’assume. Et je sais que d’autres artistes et un public la revendiquent aussi.

J’essaie donc d’apporter au public qui regarde mes œuvres, « un travail tant visuel qu’émotionnel » ; sur les couleurs, les proportions, une technicité, pour amener une émotion que j’espère d’abord immédiate, puis qui diffuse différents niveaux de lecture et de compréhension. Je ne sais pas si j’y arrive, mais c’est en tout cas ce vers quoi je tends.

Quels sont les sujets qui vous inspirent ?

Ma série actuelle ANAMORPHÉES est animalière. Mes sujets sont donc la nature et des animaux porteurs de symboles (le corbeau messager des rêves dans la mythologie nordique – je suis à moitié finlandais, le dernier rhinocéros blanc mâle du nord mort en 2018 que je vois comme la dernière licorne, la sentinelle nocturne, les derniers gorilles des montagnes, etc.).

Antoine Savolainen

Selon vous quel est le plus grand artiste de tous les temps ? Pourquoi ?

Question très difficile puisque j’admire tellement d’artistes divers, de différentes époques et de différents styles. Mais si je devais en nommer qu’un, alors je dirais Michel-Ange.

Racontez-nous un moment décisif dans votre carrière artistique

Complétant ma réponse précédente, c’est Michel-Ange qui a fini de construire mon amour pour l’Art, par le soin du détail, la vision qui allait bien au-delà des conventions de l’époque et du passé tout en étant capable de parler à tout le monde. Regardez sa statue de David et regardez comment David était toujours représenté jusque-là. D’un garçonnet frêle, Michel-Ange en a fait le symbole de la petite Florence face à l’ennemi de l’époque, la grande Rome. De petit être chétif, David est devenu un colosse vivant prêt à affronter Goliath. On a l’impression qu’il respire et que le sang coule dans ses veines. J’ai des souvenirs de nuits blanches à le dessiner encore et encore, sous différents angles quand j’avais 7 ou 8 ans.

Comment s’est déroulé votre premier contact avec le papier ARCHES® ?

Ma première découverte des papiers ARCHES® s’est faite lorsque je faisais mes études d’Art visuelle vers la vingtaine, il y a de nombreuses années maintenant. Je voyais déjà ARCHES®, comme tous mes camarades de promo, comme des papiers d’excellence. Par la suite, je les utilisais pour mes aquarelles, de différents grains et grammages. Pour mon travail actuel, je voulais absolument avoir un papier coton épais, avec les 4 bords frangés. Je me suis naturellement tourné vers vos papiers et un grammage de 640g que j’utilise avec le grain satiné ou fin, selon les sujets. Comme indiqué précédemment, j’ai dû challenger vos équipes afin d’avoir un rendu lors des tirages correspondant à la fabrication de vos papiers, ses spécificités de type aquarelle et mon travail passant par une étape digitale. Je voulais également absolument que le ressenti du papier soit sensuel, presque charnel. Le résultat va au-delà de mes espérances maintenant.

Arches aquarelle paper

Feuille de papier ARCHES® Aquarelle 640 g/m² filigranée avec bords frangés.

Le papier ARCHES® en un mot ?

Charnel.

Parlez-nous de l’Exposition ANAMORPHÉES.

Je vais ici faire honneur à la description faite par les galeristes qui exposent mon travail en reprenant leurs mots, mais en commençant d’abord par la définition du mot Anamorphose, qui est le point de départ de ma réflexion sur cette série :

Anamorphose : nom féminin, technique de perspective qui donne une image déformée du sujet représenté lorsqu’il est vu du point de vue habituel, mais exécutée de telle sorte qu’il puisse être vu sous un angle particulier.

« Dans un monde numérique où les procédés de reproduction d’images se font à l’infini, mixant techniques traditionnelles et digitales, l’artiste nous propose une vision artistique fantasmée très personnelle. Les œuvres ainsi créées sont autant de variations personnelles d’un même imaginaire. On retrouve ici une démarche proche des séries du Pop Art, où des artistes tels qu’Andy Warhol se sont approprié le procédé de reproduction en sérigraphie pour le transformer en nouveau procédé artistique. Réalité déformée ou liberté rêvée, Antoine SAVOLAINEN nous offre des séries animalières délicates mais puissantes, chargées de symbolique et d’une belle spiritualité. Des variations de rêves, des ANAMORPHÉES. »

Antoine Savolainen on Arches paper
Antoine Savolainen on Arches paper

© Antoine Savolainen – The Crown, séries #1 #2 #3 #5, 56 x 76 cm, technique mixte, tirages d’art à 10 exemplaires sur papier ARCHES® Aquarelle 640 g/m²

Antoine Savolainen on Arches paper

© Antoine Savolainen – The Dream Keeper, série #1, 56 x 76 cm, technique mixte, tirages d’art à 10 exemplaires sur papier ARCHES® Aquarelle 640 g/m²

Antoine Savolainen on Arches paper

© Antoine Savolainen – The Dream Keeper, série #2, 56 x 76 cm, technique mixte, tirages d’art à 10 exemplaires sur papier ARCHES® Aquarelle 640 g/m²

Antoine Savolainen on Arches paper

© Antoine Savolainen – The Dream Keeper, série #3, 56 x 76 cm, technique mixte, tirages d’art à 10 exemplaires sur papier ARCHES® Aquarelle 640 g/m²

Antoine Savolainen on Arches paper

© Antoine Savolainen – The Dream Keeper, série #4, 56 x 76 cm, technique mixte, tirages d’art à 10 exemplaires sur papier ARCHES® Aquarelle 640 g/m²

Antoine Savolainen on Arches paper

© Antoine Savolainen – The Dream Keeper, série #5, 56 x 76 cm, technique mixte, tirages d’art à 10 exemplaires sur papier ARCHES® Aquarelle 640 g/m²

Avez-vous d’autres projets en cours ou à venir ?

Oui beaucoup. Je vais commencer à travailler sur des plus grands formats. Pour l’heure, je travaille sur des formats de 56 x 76 cm. Je vais désormais passer sur du 75 x 105 cm, et également sur du 100 x 150 cm. Ma série ANAMORPHÉES n’est pas finie et utilisera donc ces nouveaux formats dans les semaines à venir. À la fin de l’année, je proposerai également une nouvelle série différente.

Quant à leur exposition, des discussions sont en cours avec plusieurs galeries pour représenter mon travail futur. Je suis donc bien occupé mais très content de la dynamique actuelle et future.

 

Expositions en cours

Galerie Breitenmoser, Genève – Suisse
www.breitenmoser.art

Galerie Le Carré 76, Divonne-les-Bains – France
www.instagram.com/carre_76

 

www.antoinesavolainen.com

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