Gilles Lorin au Festival d’Art Photographique (AIPAD) à New-York
L’un des plus prestigieux événements de la photographie au monde se tiendra à New York du 4 au 7 avril 2019. Il s’agit de la 39e édition du Photography Show organisée par l’Association des marchands internationaux d’art de la photographie (AIPAD).
Les plus grandes galeries du monde y présentent des œuvres de qualité muséale – photos contemporaines, modernes et du XIXe siècle, travaux autour de la photographie, vidéos et procédés alternatifs.
La galerie Jörg Maaß Kunsthandel (Berlin) exposera une vingtaine de tirages en palladium et cyanotype réalisés sur ARCHES® Platine par le photographe français Gilles Lorin.
Nous vous présentons une sélection de tirages de sa nouvelle série Portrait of Dao, qui s’inspire de la peinture traditionnelle chinoise et de la tradition Daoist. Elle met en avant l’importance de l’harmonie avec la nature.
TWO ELEMENTS 2018 Palladium on ARCHES® Platine 57x77cm (22x30”)
YING & YANG, NIGHT STUDY 2018 Palladium on ARCHES® Platine 57x77cm (22x30”)
REACHING TO THE SKY, PRUSSIAN BLUE STUDY 2018 Cyanotype on ARCHES® Platine 57x77cm (22x30”)
RENAISSANCE 2018 Palladium on ARCHES® Platine 57x77cm (22x30”)
PRUSSIAN BLUE FORREST 2018 Cyanotype on ARCHES® Platine 57x77cm (22x30”)
BLACK FORREST 2018 Palladium on ARCHES® Platine 57x77cm (22x30”)
Qui est Gilles Lorin ?
Photographe, alchimiste, graveur, Gilles Lorin est né à Aix-en-Provence en 1973. C’est à l’adolescence, passée à Megève dans les Alpes françaises, qu’il découvre la photographie en chambre noire. Sans perdre son intérêt pour la photographie, il commence à s’initier au dessin, à la peinture et à la sculpture pendant ses études secondaires en Floride (États-unis). En 1992, il revient en France pour étudier l’histoire de l’art à l’Université de la Sorbonne à Paris. Il obtient un Bachelor en histoire de l’art en 1995, puis un Master en archéologie en 1997. De 1997 à 2000, il sera le spécialiste japonais de Christie’s à Londres avant de repartir en Floride pour travailler dans l’entreprise familiale d’art et d’antiquités asiatiques. Son intérêt pour la photographie ne cesse de croître, et c’est tout naturellement à Winter Park où il habite qu’il installe son premier vrai studio dans lequel il passe la plupart de son temps libre à expérimenter la photographie. 2015 marque son retour en Europe, dans le sud-ouest de l’Allemagne, où il établit son studio et travaille à temps plein comme photographe et graveur.
Gilles Lorin cherche à capturer l’âme du motif, que ce soit un arbre ou une statue de Bouddha en bronze, que ce soit une nature morte ou une vraie personne. Après avoir pris la photo, la plus grande partie du travail de l’alchimiste et du graveur commence. Il s’efforce de sublimer l’image et multiplie les opérations dans sa chambre noire, organisée comme un laboratoire, jusqu’à atteindre le résultat qu’il a en tête. Dans notre monde numérique, les artistes photographiques comme Gilles Lorin sont rares. Les difficultés ne l’effrayent pas, elles représentent au contraire des défis, génèrent de nouvelles énergies et le motive à poursuivre.
Pour chaque sujet, il recherche la qualité optimale d’impression et le papier idéal. Les images qu’il produit sont des œuvres d’art parfaites, belles et intemporelles.
Il préfère les tirages platine-palladium. Ces métaux fournissent, par rapport aux tirages argentiques, un plus large spectre de valeurs tonales et des nuances de gris infinies. Alors que l’argent reste suspendu en gélatine à la surface des papiers, le platine et le palladium pénètrent les fibres et se lient au papier qui devient partie intégrante de l’image elle-même.
Comme les technologies modernes prennent le relais, il est toujours réconfortant de savoir qu’il y a des gens comme Gilles Lorin qui préservent les méthodes anciennes.
« Le travail du photographe Français Gilles Lorin est tout sauf normal. Ses impressions et images soigneusement conçues jouent avec le contraste, l’ombre et la lumière, et touchent le thème de la mortalité. Son fantastique travail avec divers processus photographiques traditionnels donne à ses images un ton sérieux, des visuels de couvaison, et des effets alternatifs comme ses photos scintillantes faites avec la feuille d’or. Gilles Lorin est un technicien spécialisé en chambre noire et un photographe doué. Son travail avec l’impression platine palladium, les négatifs sur verre et la photogravure lui a permis de se démarquer de la masse. » Lomography magazine.
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