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T’ang Haywen

Zeng Tianfu dont le nom d’artiste allait devenir T’ang Haywen, est né le 20 Décembre 1927 à Xiamen dans la province du Fujian en Chine. Arrivé en France en 1948, il appartient à la seconde génération d’artistes chinois qui s’y sont installés après la seconde guerre mondiale. Contrairement à ses contemporains Chu Teh-Chun et Zao Wou-Ki, qui avaient suivi les cours de l’Académie de Hangzhou, T’ang n’a pas reçu d’éducation artistique formelle. C’est l’enseignement de la calligraphie et les principes du taoïsme qui ont façonné son art.

Plutôt que d’étudier la médecine, comme sa famille l’avait prévu, T’ang suit des cours de dessin à l’Académie de la Grande Chaumière et passe du temps dans les musées à étudier les oeuvres de maîtres occidentaux tels que Gauguin, Cézanne et Matisse.

En 1958, il écrit à son frère : “J’ai trouvé ma vocation dans la peinture…” T’ang démontre une préférence pour la gouache, l’aquarelle et l’encre sur papier. Il mélange les éléments traditionnels chinois du lavis abstrait avec les styles plus lyriques et lumineux de l’occident.

Il développe un espace pictural original avec les grands diptyques de 70cx100 cm qui le caractérisent. Très vite, il éprouve le besoin de rendre hommage aux impressionnistes qu’il vénère en peignant sur de grandes feuilles. De 1960 à 1965, il produit également une série de très petites huiles. L’huile est le médium de l’occident.

Au cours des années 1970 et 1980, les voyages (Inde) et les expositions se succèdent. La vie de T’ang est guidée par les rencontres. Il est plus concerné par le bonheur que par le succès.

Au début des années 1980, T’ang continue à peindre des diptyques de divers formats, de petits triptyques à l’encre et en couleurs et de nombreuses petites aquarelles que ses amis utilisent comme cartes de vœux. Il vit de plus en plus simplement et sa recherche spirituelle le rapproche d’un groupe d’amis dont fait partie la galeriste Nane Stern. Pour les fêtes de Pâques, ils se rendent à l’abbaye de Fontgombault. T’ang y sera baptisé en 1984 sous le prénom de François.

En 1983 et 1984, grâce à son ami Dominique Ponnau, T’ang expose en Bretagne au Musée des Beaux-Arts de Quimper puis au Musée du Château de Vitré. Les grands diptyques sont encore peints sur des cartons produits à partir de fibres de bois. Certains l’encouragent à choisir un support plus conforme. T’ang commence à peindre sur du papier ARCHES® Aquarelle 100 % coton.

T’ang continue à voyager et à exposer en France et à l’étranger. En Juin 1991, il apprend qu’il a le SIDA, dont il décède le 9 Septembre 1991.

Vers la fin des années 1990, la peinture de T’ang commence à intéresser un plus large public. Quelques expositions importantes, notamment au Musée Océanographique de Monaco, au Musée des Beaux-Arts de Taipei, au Musée Guimet et à la Fondation Shiseido démontrent l’importance et l’originalité de son œuvre.

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